Cinq conseils pratiques pour préparer votre vélo au bikepacking

Bien sûr, le choix du vélo est essentiel pour la réussite de votre aventure en bikepacking. Aucune sortie n’est identique, c’est pourquoi, chez Ridley, nous proposons différents modèles adaptés. Le Kanzo Adventure est l’option la plus logique. Sa géométrie se rapproche de celle d’un VTT, ce qui vous garantit un grand confort. Avec un dégagement de pneus maximal de 53 mm, il s’adapte à tous les terrains et grâce à vingt points de fixation, vous pouvez l’équiper entièrement selon vos besoins. Une trousse à outils, des garde-boue, des cages de transport, des sacoches de fourche, des sacoches de tube supérieur… aucun montage n’est trop ambitieux. Grâce à la technologie F-Steerer, les câbles de frein et de dérailleur sont intégrés dans le cadre et ne gênent jamais. De plus, le Kanzo Adventure peut être équipé d’un éclairage et/ou d’une fourche suspendue.

Vous souhaitez parfois bénéficier d’un petit coup de pouce supplémentaire ? Alors, l’E-Kanzo Adventure est fait pour vous ! Ce vélo de gravel électrique combine tous les atouts du Kanzo Adventure avec l’assistance d’un moteur. Ainsi, vous pouvez relever tous les défis sans perdre le côté sportif. Il existe également le Kanzo Adventure Alu, la même machine mais en aluminium. Un bijou que vous pouvez acquérir pour moins de 2000 euros.

Nous proposons aussi d’autres modèles parfaits pour le bikepacking ! Par exemple, l’ASTR, la nouvelle référence en matière de performance gravel. Avec un dégagement de pneus impressionnant jusqu’à 52 mm, l’ASTR est un véritable prédateur prêt à affronter n’importe quelle surface. Il dispose également de plusieurs points de fixation pour sacoches. Sur le tube supérieur, ils sont discrètement recouverts d’un petit cache. Comme le Kanzo Adventure, l’ASTR existe aussi en version électrique (E-ASTR) ainsi qu’en version optimisée ASTR RS.

Votre parcours se déroule surtout (ou uniquement) sur route ? Alors, le GRIFN est le vélo qu’il vous faut ! Il offre pas moins de 11 points de fixation pour une configuration personnalisée. Le GRIFN peut accueillir des pneus jusqu’à 40 mm, idéals pour le gravel ou de larges pneus de route pour plus de confort. En pratique, le GRIFN est à la fois un vélo de route et de gravel. Il existe aussi en version élite (GRIFN RS), électrique (E-GRIFN) ou aluminium (GRIFN A). Enfin, une dernière option est le Kalazy, avec plusieurs points de fixation (notamment sur le tube supérieur) et un dégagement maximal de 47 mm, offrant une excellente qualité pour un prix accessible inférieur à 1500 euros.

Ceux qui ont suivi les courses off-road à la télévision ces dernières années auront remarqué que le cyclisme ressemble de plus en plus à la Formule 1. Le choix des pneus est devenu crucial ! Tout commence par la largeur. Au début des années 2000, les coureurs utilisaient des pneus de 20 mm sur route, aujourd’hui 30 mm est la norme. En off-road, on pense encore plus large. C’est précisément là que l’ASTR se distingue comme nouvelle référence, puisqu’il permet même l’utilisation de pneus de VTT.

Votre parcours est-il entièrement sur route ? Optez alors pour un pneu légèrement plus large, que vous pourrez gonfler à une pression inférieure. Vous gagnerez en confort ! Avec des sacoches, ce n’est vraiment pas un luxe. Si possible, nous vous recommandons le tubeless : le risque de crevaison diminue fortement et, en cas de problème, vous pouvez essayer d’utiliser une mèche avant de devoir remplacer le pneu.

Votre itinéraire comporte-t-il beaucoup de chemins non asphaltés ? Cherchez un bon compromis et choisissez un pneu d’au moins 38 mm de largeur. Jusqu’à 45 mm, vous gardez un bon équilibre entre vitesse et adhérence. Plus large, vous misez sur le confort et la sécurité. Si votre trace GPX comprend des sections rocheuses, des singles de VTT ou des zones sableuses, prévoyez encore quelques millimètres supplémentaires. Pour le profil, préférez un dessin agressif sur terrains difficiles, ou plus léger pour des parcours variés.

Les sacoches sont évidemment un élément clé de votre aventure ! Le bon volume est crucial, car tout doit arriver à destination. À vous de décider si vous emportez tente, sac de couchage et réchaud, ou si vous prévoyez des arrêts ou même des réservations. Le positionnement des sacoches est aussi une décision réfléchie : sous le guidon, sur le tube supérieur, sur la fourche, sous le tube diagonal, sous la selle, à l’intérieur du cadre… les possibilités et combinaisons sont infinies. Nous avons une grande expérience avec Apidura, avec qui nous collaborons étroitement et dont la qualité est reconnue. Leur légèreté et leur étanchéité sont deux atouts majeurs.

Nous écoutons aussi notre communauté. Notre représentant commercial Brendan Barnes a par exemple participé à la Pan Celtic Ultra sur un Grifn RS, une course de bikepacking à travers les nations celtiques. Il a utilisé un porte-bagages et des sacoches Tailfin, compatibles aussi avec les cadres en carbone. (En plus, il a choisi un prolongateur, un vrai plus pour l’aérodynamique.) FatPigeon a roulé en Tanzanie sur un Kanzo Adventure, combinant trois sacoches Tailfin (Aeropack, cadre et top tube) avec une sacoche de guidon Rapha. Notre photographe Joris Put utilise quant à lui les sacoches Restrap.

La passionnée de gravel Daisy Goedhart a opté pour la configuration la plus audacieuse. En 12 jours, elle a traversé toutes les provinces des Pays-Bas, soit 1850 km. Elle a relevé ce défi sur un ASTR avec lequel elle avait déjà couru. « Ce vélo a moins de points de fixation, donc il a fallu chercher la bonne configuration. Je l’ai trouvée grâce au porte-bagages ORTLIEB. Combiné aux pneus Schwalbe Thunder Burt 2.1, j’ai ainsi gagné en confort. Je mesure 1,60 m et j’utilise un cintre étroit, donc seule une petite sacoche de guidon était possible. Avec un cintre plus large, on peut aller plus grand. »

Le bon matériel est bien sûr la clé du succès, mais si vous avez un souci en route, un outil supplémentaire (au sens propre) peut vous sauver. Emportez toujours suffisamment de pièces de rechange pour continuer après une crevaison : mèches, chambre à air, éventuellement un pneu de secours, une pompe électrique ou une cartouche de CO₂. Un kit d’outils standard avec les clés Allen nécessaires pour ajuster la position du vélo est aussi très pratique. Du liquide préventif supplémentaire, un dérive-chaîne et un maillon rapide ne sont pas dans toutes les sacoches, mais ils ont déjà prouvé leur utilité.

D’autres objets paraissent moins évidents, mais s’avèrent souvent cruciaux. Par exemple, un chargeur solaire pour recharger la batterie de votre vélo de gravel électrique. En cas de forte chaleur, un sac d’hydratation est un bon complément aux bidons. Les vêtements sont toujours un thème important : les bikepackers expérimentés s’habillent en couches et ne prennent aucun risque concernant les vêtements de rechange. Pensez à Yannis Pelé, qui devait composer avec la météo imprévisible de la Corse.

Pas encore 100 % sûr de votre aventure bikepacking ? Heureusement, cette communauté est réputée pour sa convivialité. Venez participer à une social ride à Bike Valley, envoyez un message à l’un de nos riders expérimentés via Instagram, ou lisez les nombreux blogs sur notre site pour profiter des conseils d’experts. Même sur la route, les bikepackers sont toujours prêts à s’entraider. Vous cherchez encore un endroit sympa où dormir ou vous avez envie de partager un feu de camp avec des compagnons d’aventure ? Alors le gravel lifestyle est fait pour vous. Essayez, vous verrez : tout le monde sera là pour vous aider !