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5 Conseils pour conquérir les pavés comme les PROS

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Découvrez cinq conseils professionnels pour aborder les pavés sans heurt et de la manière la plus efficace possible.

L’importance des roues

Votre vélo est-il équipé de jantes profondes en carbone et de pneus skinny gonflés à bloc ? Oui ? Dans ce cas, les pavés ne sont pas vos amis : cette combinaison vous fera douloureusement ressentir la moindre bosse sur la route tout en vous ralentissant considérablement. En effet, les jantes avec un profil plus élevé et les pneus gonflés augmentent la rigidité du vélo, ce qui empêche l’absorption des chocs. Quand il y a beaucoup de pavés sur votre itinéraire, il est donc particulièrement important d’adapter la pression des pneus.

La pression idéale dépendra principalement du poids du coureur, de son style de conduite et de l’itinéraire. Elle sera aussi fonction du type de pneu utilisé. Vous a-t-on déjà affirmé que « plus c’est dur, mieux c’est ? » Heureusement, cet adage est passé de mode – à l’instar des pneus de 21 mm et 23 mm de large, eux aussi inefficaces dès que vous déviez des routes ou des pistes parfaitement homogènes. Les pneus plus larges et les pressions réduites, gages à la fois de confort et d’efficacité, leur ont volé la vedette. C’est ainsi que de nombreux pneus ne sont plus disponibles qu’en tailles 25 mm, 28 mm et même jusqu’à 30-32 mm. C’est aussi pour cela que les cyclistes professionnels qui concourent dans des courses exigeantes comme Paris-Roubaix, où les segments pavés sont si rudes qu’ils risquent à tout moment d’être éjectés de la selle, privilégient des pressions de pneus de 4 bars (voire moins !).

CONSEIL : Pour une conduite optimale sur les pavés, optez pour des pneus de 28 mm ou de 30 mm. Avec des pneus plus larges, vous pouvez facilement diminuer la pression, ce qui vous permet d’améliorer sensiblement votre confort sans augmenter la résistance au roulement. C’est donc avantageux sur tous les plans !

Pour déterminer la pression qui vous convient, faites quelques essais. Testez votre configuration sur des pavés et sur l’asphalte jusqu’à trouver l’équilibre parfait pour vous. Votre pression idéale n’est pas forcément la même que celle de vos amis – et inversement ! Chaque coureur a son poids, ses pneus et son style propres. Vous pouvez aussi consulter le site Internet du fabricant pour connaître la pression minimale des pneus (au cas où) ou obtenir des conseils spécifiques pour votre modèle.

Choisissez votre ligne et regardez droit devant vous

Un segment pavé n’est pas l’autre, alors n’oubliez pas d’adapter votre approche à chaque segment que vous vous apprêtez à conquérir. Certains peuvent avoir une « trajectoire » clairement visible sur laquelle il sera plus facile de rouler. Pour d’autres, c’est un peu moins évident : par exemple, les segments avec une « bosse » longitudinale au milieu. Sur ce type de route, les bords sont plus profonds à cause des nombreux véhicules et tracteurs qui les ont creusés. Il est donc beaucoup plus facile de rouler sur la section centrale surélevée (la bosse), car elle présentera moins de nids-de-poule et de cailloux coupants.

CONSEIL : Choisissez judicieusement votre ligne. Si une « bosse » claire se présente, c’est souvent la meilleure trajectoire à suivre. Il est également essentiel d’avoir une bonne position dans votre groupe de cyclistes : veillez à laisser suffisamment d’espace entre vous et le cycliste qui vous précède pour que vous puissiez anticiper l’état de la route. Vous pourrez ainsi négocier les segments les plus difficiles sans perte de vitesse – et en toute sécurité.

Si vous êtes du genre à détester ralentir et à ne pas avoir peur de prendre des risques… sortez – littéralement – des sentiers battus ! Les gouttières et les sillons de boue sèche à côté des pavés sont souvent plus homogènes. Vous risquez cependant de crever un pneu, de tomber sur un nid-de-poule ou de rouler dans un sillon qui s’arrête abruptement.

Installez-vous bien et détendez-vous !

Un seul segment pavé ne vous donnera pas de courbatures le lendemain, mais dix d’affilée peuvent être éprouvants pour le corps. Il est donc capital d’adopter une posture détendue.

Vos mains : Beaucoup de cyclistes professionnels choisissent de placer leurs mains sur le haut du guidon ; certains optent pour les drops ; enfin, quelques-uns préfèrent les cocottes.

En fait, il n’y a pas de technique meilleure qu’une autre, tant que vous n’éprouvez pas de tension dans vos poignets et dans votre nuque. Quelle que soit votre préférence, ne serrez pas trop, sans pour autant détendre votre prise au point où vos paumes risquent de glisser. Si la sensation d’une prise détendue ne vous paraît pas naturelle, vous pouvez enrouler une deuxième couche de ruban adhésif autour du guidon pour atteindre le point de confort recherché.

Position assise : Glissez légèrement votre bassin vers l’arrière pour « ouvrir » votre corps. Cela vous aidera non seulement à voir plus loin pour rester droit(e), mais aussi à abaisser légèrement le talon de votre pied pour profiter d’un coup de pédale un peu plus horizontal lorsque vous passerez à une vitesse plus dure pour franchir les bosses. Il vous suffit de vous concentrer sur la tension de vos cuisses et sur la cadence puissante et fluide de vos jambes.

Restez en mouvement !

À vélo, il n’est jamais bon de tomber à l’arrêt… ni sur les routes asphaltées, ni dans les montées et encore moins sur les pavés.

Plus vous allez vite, plus les pavés vous paraîtront lisses – alors continuez à faire siffler le vent à vos oreilles. Adoptez une vitesse aussi élevée que possible, mais faites en sorte que ce soit un rythme que vous puissiez maintenir jusqu’à la fin du segment, pour ne pas tomber à l’arrêt alors que le bout est en vue.

N’oubliez pas non plus que chaque km/h supplémentaire au début du segment est un km/h de gagné : pédalez donc un peu plus vigoureusement que sur un segment d’asphalte avant d’adopter votre vitesse de croisière.

Si vous sentez que vous êtes en perte de vitesse, faites basculer le guidon vers l’avant au plus fort de votre coup de pédale jusqu’à ce que vous retrouviez le rythme. C’est un conseil particulièrement précieux sur les pavés mouillés en pente raide, quand vous n’avez d’autre choix que de rester en selle.

CONSEIL : Si vous allez vous attaquer à de longs segments pavés, mémorisez (ou notez à l’avance) leur longueur et le kilomètre de départ. Cela vous permettra de mieux évaluer votre niveau d’effort et d’aborder le segment en toute confiance. Maintenez une cadence constante. Sur les lignes droites, continuez à pédaler et à donner des watts ! De cette manière, vous ne cahoterez pas sur les pavés et vous garderez le contrôle de votre vélo.

Le vélo idéal pour les pavés

Le Fenix est sans aucun doute le meilleur vélo pour les pavés. Il combine confort et excellente transmission de puissance. L’arrière et le haut du vélo sont entièrement dédiés à une assise agréable, avec un triangle arrière fin, une tige de selle de 27,2 mm et un tube supérieur incurvé. En même temps, son large boîtier de pédalier, son tube oblique en forme de diamant, son tube de direction évasé et sa fourchette réactive sont conçus pour convertir un maximum de votre puissance en vitesse pure.

Le Fenix est facile à équiper de pneus confortables de 28 mm. Il est pourvu d’un guidon Forza N1, connu pour son confort surprenant et son aérodynamisme incroyable. Le Fenix est tout à fait prêt à conquérir les pavés… et avec ces conseils, vous l’êtes maintenant aussi.

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